Il semblerait en effet qu'aux premiers temps du christianisme, le Credo ne pouvait être écrit, et les premiers chrétiens pratiquaient la discipline de l'arcane, c'est-à-dire qu'ils ne le répetaient qu'avec grande circonspection, et jamais devant des non baptisés. A la messe, par exemple, si mes souvenirs sont bons, on le récitait silencieusement, lorsqu'on le faisait.
Le Credo primant sur les Evangiles, je ne suis pas certain que le fait de ne pas le réciter sous pretexte de non-hérésie soit la raison primordiale.
D'autant plus que l'Eglise ne peut et ne pourra jamais être souillée d'hérésie. Si quelque chose se fait appeller Eglise et qu'elle professe des hérésies, alors ce n'est pas l'Eglise. Partant, et selon le texte cité par l'ami Tancrède, le Credo ne devrait jamais être récité.
Et si les églises qui sont tombées dans l'erreur récitaient plus souvent le Credo avant de dire n'importe quoi, elles seraient restées dans la Vérité.