Francis Chevalier
Nombre de messages : 983 Localisation : Canada-français Date d'inscription : 12/10/2006
| Sujet: Re: "L"Eglise est Dieu" Sam 20 Sep - 17:04 | |
| - EA a écrit:
- Les cardinaux prennent acte de la démission ou de l'apostasie publique. Il n'y a pas de jugement à porter.
Alors la vacance a lieu seulement après que les cardinaux prennent acte de l'apostasie publique ? | |
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E-M Laugier Thèsard Hardcore
Nombre de messages : 1801 Date d'inscription : 29/08/2006
| Sujet: Re: "L"Eglise est Dieu" Sam 20 Sep - 17:05 | |
| - Francis a écrit:
- EA a écrit:
- Les cardinaux prennent acte de la démission ou de l'apostasie publique. Il n'y a pas de jugement à porter.
Alors la vacance a lieu seulement après que les cardinaux prennent acte de l'apostasie publique ? C'est un peu comme si un délit avait officielement eu lieu à l'heure où les policiers ont relevé le dit délit. | |
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EA Page
Nombre de messages : 160 Date d'inscription : 29/08/2008
| Sujet: Re: "L"Eglise est Dieu" Sam 20 Sep - 19:13 | |
| - Francis a écrit:
- EA a écrit:
- Les cardinaux prennent acte de la démission ou de l'apostasie publique. Il n'y a pas de jugement à porter.
Alors la vacance a lieu seulement après que les cardinaux prennent acte de l'apostasie publique ? Ben c'est comme la démission ! Tant que le pape n'a pas donné officiellement sa démission il reste pape. Tant qu'il n'a pas abujré publiquement sa foi catholique, il reste pape. Je ne vois pas comment pourraient faire autrement les cardinaux, tant qu'ils n'ont pas l'acte d'apostasie ou de démission entre les mains. A supposer que le pape abjure secrètement- ce qui n'aurait pas beaucoup de sens- comment les cardinaux pourraient ils le savoir et procéder à une nouvelle élection. C'est un peu comme s'il était démissionaire et quittait Rome sans prévenir personne. Que pourraient faire les cardinaux sauf attendre de connaître son intention réelle ? Il a pu être enlevé. Il a pu fuire par crainte sans prévenir. Mais tout ça est bien improbable. Et le Ciel nous l'a toujours épargné. Deo Gratias ! | |
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EA Page
Nombre de messages : 160 Date d'inscription : 29/08/2008
| Sujet: Re: "L"Eglise est Dieu" Sam 20 Sep - 19:23 | |
| - Gardian a écrit:
- Francis a écrit:
- EA a écrit:
- Les cardinaux prennent acte de la démission ou de l'apostasie publique. Il n'y a pas de jugement à porter.
Alors la vacance a lieu seulement après que les cardinaux prennent acte de l'apostasie publique ? C'est un peu comme si un délit avait officielement eu lieu à l'heure où les policiers ont relevé le dit délit. Ben c'est un peu comme les lois Fabius Gayssot et les lois sur la presse : tant que l'auteur ne s'est pas exprimé publiquement au micro ou dans la presse écrite, tant qu'il ne s'est exprimé que de façon privé, le délit n'est pas constitué et les flics de la pensée ne peuvent pas poursuivre. Cela dit la comparaison s'arrête là car un apostat ne peut pas être jugé par l'Eglise ainsi qu'un Poldève ou un musulman. Puisqu'ils ne se reconnaissent plus comme étant fils de l'Eglise. Les Poldèves ou les musulmans (qui n'ont jamais été catholiques) ont toujours échappé aux Tribunaux de l'Inquisition en Espagne. Ce dernier étant obligé de se déclarer incompétent. | |
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E-M Laugier Thèsard Hardcore
Nombre de messages : 1801 Date d'inscription : 29/08/2006
| Sujet: Re: "L"Eglise est Dieu" Sam 20 Sep - 21:08 | |
| Une fois de plus EA confond l'Etat et la fonction, et nous pond des énormités. La comparaison entre la démission volontaire (se demettre de-) qui n'implique pas forcément une faute et la démission de fait (être démis de-) qui fait suite à uen faute ne tient pas la route. Commettre un acte d'apostasie implique ipso facto d'être compté hors de l'Eglise/hors de la Foi.
Ce n'est pas l'Apostasie qui fait perdre la Foi mais la perte de la Foi qui consitue l'acte d'apostasie.
Combien de personne ont apostasié sans que cela se sache, sans qu'il n'y ait publiquement de déclaration... sont ils pour autant blanchi de toute sanction ? | |
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luernos Sénéchal
Nombre de messages : 1588 Date d'inscription : 27/08/2006
| Sujet: Re: "L"Eglise est Dieu" Sam 27 Sep - 17:03 | |
| - Citation :
- Ben c'est comme la démission ! Tant que le pape n'a pas donné officiellement sa démission il reste pape. Tant qu'il n'a pas abujré publiquement sa foi catholique, il reste pape. Je ne vois pas comment pourraient faire autrement les cardinaux, tant qu'ils n'ont pas l'acte d'apostasie ou de démission entre les mains.
A supposer que le pape abjure secrètement- ce qui n'aurait pas beaucoup de sens- comment les cardinaux pourraient ils le savoir et procéder à une nouvelle élection. C'est un peu comme s'il était démissionaire et quittait Rome sans prévenir personne. Que pourraient faire les cardinaux sauf attendre de connaître son intention réelle ? Il a pu être enlevé. Il a pu fuire par crainte sans prévenir. Mais tout ça est bien improbable. Et le Ciel nous l'a toujours épargné. Deo Gratias ! - Citation :
- Dans « le christianisme a 2000 ans », ouvrage apologétique publié à l’occasion du grand jubilé, Isabelle Moural écrit p.119 : « Une majorité aujourd’hui ne croit plus à la vérité unique, universelle, transcendante, permanente. Comment, dans ces conditions peut se recevoir le message chrétien ? ».
Question redoutable: si la reconnaissance du Christ Vérité et Vie passe par la croyance en une vérité universelle, transcendante, permanente, l’Eglise paraît avoir peu d’avenir, au moins en occident : cette conception de la vérité s’est singulièrement obscurcie. Pour nos contemporains, elle est sincérité (la vérité qui s’oppose au mensonge, et non à l’erreur) ; ou elle n’existe pas. Est il impossible, dès lors, qu’ils redeviennent chrétiens ? J’ai la conviction que non. Je rappellerai d’abord pourquoi nos contemporains prêchent le relativisme ; puis ensuite comment l’entrée dans la foi peut se faire en dehors de présupposés philosophiques.
Une vérité inacceptable
Considérons d’abord les raisons qui font dire à nos contemporains « il n’y a pas de vérité ». La division des chrétiens, la multiplicité des discours religieux dans le monde, l’intolérance dont notre époque est le bien cruel témoin, rendent pour la plupart d’entre eux l’idée qu’il y a une seule vérité et qu’elle est localisable quelque part pas tant impensable qu’inacceptable. Quelle est, en effet, cette idée de la vérité au nom de laquelle on peut dire que l’autre se trompe - et que donc, en une certaine manière, je suis supérieur à lui, puisque j’ai quelque chose qu’il n’a pas ? Les dénégations de certains catholiques pour qui le fait qu’ils possèdent la vérité n’entraîne pas qu’ils méprisent les autres mais seulement qu’ils combattent leurs idées n’y changent rien. Au nom de quoi, pour l’incroyant, la vérité serait elle du côté de celui qui proclame la posséder ? L’égalitarisme contemporain se refuse à cela... et, s’il se trompe philosophiquement, il faut reconnaître à ce relativisme pratique une certaine forme de sagesse. Plutôt ne pas connaître la vérité que de s’entre-tuer pour elle - réellement, ou symboliquement en annulant la valeur du discours de mon contradicteur. Autre raison de refuser la vérité : celui qui entend la vérité catholique de l’extérieur peut avoir le sentiment que celle-ci prétend le soumettre à des exigences dont il ne comprend pas le sens : elle prétend dire aux hommes de notre époque ce qu’ils doivent faire et ne pas faire. Et ce particulièrement dans le domaine de la vie intime. A tort ou à raison, les hommes d’aujourd’hui considèrent qu’ils ne sont plus des enfants auxquels il s’agit de permettre et d’interdire, mais des adultes qui cherchent, pour la plupart, à faire au mieux en fonction des moyens dont ils disposent et des idéaux qui sont les leurs. Le service que pourrait leur rendre l’Eglise n’est pas seulement qu’on leur dise « ceci est interdit », mais de les faire accéder eux mêmes à cette souveraine liberté, dont la tradition chrétienne rappelle qu’elle vient de Dieu, et qui permet de discerner ce qui va dans le sens d’un plus grand bien. Arriver face à un de nos contemporains avec cette affirmation « nous avons la vérité », c’est se condamner à ne pas être entendu : dans le meilleur des cas, il ne sait pas de quoi nous parlons ; dans le pire, il voit l’inquisition prête à le brûler.
Un concept second par rapport à la foi…
La question se repose alors pour nous : que cherchons à transmettre ? Une foi à la personne du Ressuscité, ou l’adhésion à une conception philosophique de la Vérité ? A supposer que les deux puissent ne pas se recouvrir, le premier terme doit primer le second.
Or, autant dans les premiers siècles, et encore maintenant, ce qui pousse un homme à embrasser la foi chrétienne est davantage une rencontre avec le Christ que la réponse à des questions philosophiques sur la vérité « immuable et éternelle ». Voyez Claudel, voyez Frossard. Mais il me faut tenir aussi l’affirmation du Christ « je suis le chemin, la vérité, la vie » . Comment ? 1. J'ai souligné l'enjeu de la notion de Vérité. ici une vérité universelle, transcendante, permanente, l’Eglise paraît avoir peu d’avenir, au moins en occident : cette conception de la vérité s’est singulièrement obscurcie. Pour nos contemporains, elle est sincérité (la vérité qui s’oppose au mensonge, et non à l’erreur) ; ou elle n’existe pas. Est il impossible, dès lors, qu’ils redeviennent chrétiens ? J’ai la conviction que non. Le libéral chrétien confond en une seule et même notion, - la vérité de l'intention "'je veux dire la vérité" , c'est à dire la véracité, la morale, l'action morale intérieure de vouloir enseigner la vérité et la vérité de la déclaration dite ou enseignée , en vertu de cette vérité de la sincérité: ... " donc jai dit la vérité". Voilà donc l'absurdité de l'argument de l'intention insondable. C'est du strict scepticisme, une philosophie non chrétienne s'il en est ! 2. Si vous conjuguez cet enjeu de fond ,avec les réflexes légalistes et sectaires au sens propre (j'appartiens à ma secte d'origine, ma tribu dans le village mondial) j'affirme : " je n'ai aucune autorité, en tant qu'adepte, à contester quoi que ce soit chez mon Saint Gourou, car toute secte interdit d'imaginer quoi que ce soit contre la "vérité" enseignée par mon très saint Gourou". et je conclus que le Saint Gourou est identique à ses "prédécesseurs, sur le plan légal s'entend". Voilà donc le chaos mental où sont échoués nos arrogants contemporains, chaos souligné par la citation que j'ai mise provenant des archives 2003 du FC écrit par dominique Degoul : suite de la citation et référence ici http://docs.leforumcatholique.org/src/DOCUFCNUM15.html | |
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luernos Sénéchal
Nombre de messages : 1588 Date d'inscription : 27/08/2006
| Sujet: Re: "L"Eglise est Dieu" Jeu 20 Nov - 1:04 | |
| EA réponde à notre camarade - Citation :
- Carolus.Magnus.Imperator a écrit:
- R.Naz, TRAITÉ DE DROIT CANONIQUE, t.1, p.377-378 a écrit:
De plus le pouvoir du pape cesserait par suite ... d'hérésie formelle ... étant donné que le Siège suprême n'est jugé par personne (can.1556), il faudrait conclure que, par le fait même et sans sentence déclaratoire, le pape serait déchu.
Comment dites-vous ???
Je dis que je ne comprends pas comment le chanoine peut imaginer que sa solution canonique a la moindre chance d'être exécutée et de produire des effets. L'auteur qui était un juriste aurait abusé de son imagination, en vue de formuler une solution chimérique dans son application. L'efficacité n'est-elle pas l'âme du droit ? D'ailleurs n'est il pas élaboré dans l'intention de freiner que son application ne soit tournée d'une manière ou d'une autre? Faudrait il croire que les canonistes seraient des romanciers au même titre que les Evangélistes selon les exégètes officiels auraient romancé l'histoire de NSJC. On nage en plein délires d'intello en chambre. Quelle est la nature de nouvel argument ? | |
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| Sujet: Re: "L"Eglise est Dieu" | |
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