Censuré depuis par La Porte Latine
Je n'ai pas su mettre les photos.
Le témoignage émouvant et puissant du Révérendissime Père Abbé Christopher ZIELINSKY
Photos du haut : Le Très Révérend Pére Abbé Christopher ZIELINSKY dans la procession du clergé à Saint-Nicolas-du-Chardonnet et à table avec Mgr Fellay.
Photos du bas : la foule attentive écoute l'histoire du très loin, et parfois très douloureux, chemin parcouru par le T.R.P. Abbé ZIELINSKY (Abbaye Notre-Dame de Guadalupe -Pecos - New Mexico - USA) du Dalaï Lama au congrès de Si Si No No organisé par la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X fondée par Mgr Lefebvre.
C’est alors que nous pûmes entendre l’émouvant et magnifique témoignage d’un invité surprise : le Révérend Père Abbé Christopher Zielinsky de la communauté bénédictine, branche Olivétaine, de New-Mexico. Il nous expliqua avec des mots simples et sensibles comment, ordonné en 1977 dans l’Eglise issue du Concile Vatican II, il vint à la Tradition après avoir traversé une terrible crise.
Ordonné dans un monastère italien dont le Père Abbé était Président de la Commission Œcuménique, il fut nommé prieur en 1989 et se fit une spécialité d’organiser des rencontres inter-religieuses (sa première rencontre fut celle du DalaÏ-Lama dans la basilique de San Miniato) tout en menant de front diverses activités politiques teintées gauche.
Mais à vouloir dialoguer sans songer à être missionnaire, on tombe dans la «crise du rien» nous dit-il et la crise d’identité des prêtres est profonde : préalablement déformés au séminaire où on détruit leur sens du surnaturel en leur faisant lire Kant, perdus dans les activités sociales, ils ne savent plus ce qu’est le prêtre quand le Christ lui-même est réduit à un agitateur politique, à un simple «maître à penser». Lorsqu'on fait comme Che Guevara, dans ses études on lit Hegel et Marx de préférence à saint Thomas, Dieu se réduit à la Communauté, et la liturgie devient prisonnière des fidèles…
Après vingt années de ce régime, il subit une crise personnelle dramatique en 1998 au cours de laquelle il fit l’expérience du «ciel fermé sans la moindre lumière». Alors il s’astreint à lire :
l’Introduction à la Vie Dévote de saint François de Sales,
l’Imitation de Jésus-Christ et retourne à saint Thomas malgré le souvenir du mépris de son professeur de philosophie lui affirmant que saint Thomas était dépassé…
Puis il se rendit au Barroux et comprit qu’il y avait une autre Eglise qu’il ne connaissait pas. C’est là qu’il dit sa première messe tridentine, et c’est à partir de cela que sa vie changea radicalement. Ensuite, il rencontra le Révérend Père Ange à Bellaigue, puis la FSSPX avec Monsieur l’abbé du Chalard et Monseigneur Fellay. Quand on pense avec un peu de droiture intellectuelle dit-il, on ne peut qu’être reconnaissant à Monseigneur Lefebvre qui disait si justement que lorsqu’on perd la Tradition, on perd sa culture et son âme.
Mais la Tradition, ce n’est pas que la liturgie : c’est une vérité, cela concerne la vérité de la foi. Il n’y a pas que la messe, il y a la foi !
Bien sûr on attend le Motu Proprio du pape, mais il ne règlera pas le problème de la foi. Dans les rapports avec Rome, il faut évidemment être prudent, mais il ne faut pas avoir peur.
Lui-même, lors d’une de ses rencontres, il demanda au cardinal Castrillon ce qu’il pensait de Monseigneur Fellay. Oh ! lui répondit-il… "Monseigneur Fellay ? Lui, il est vraiment évêque !"Il conclut son intervention «ex abondancia cordis» comme il la définit lui-même, en nous disant son bonheur, le matin même, d’avoir vu à la messe de saint Nicolas une église pleine, et pleine de nombreux jeunes, de nombreux enfants. Mais il sait bien qu’ils n’étaient là que parce qu’il y a des prêtres capables de vivre un vrai sacerdoce.
Fin du passage censuré en partie depuis par La Porte Latine.
Tout le monde a remarqué cette confidence de l'abbé Hoyos !
Provocation ou ?
A suivre...