Etat des lieux

Mon cher de stercore, ce sont-là des cas expressément prévus par le droit Canon...où Ecclesia supplet!

Cher Rosalmonte,

In multiloquio non effugies peccato. Dans l'abondance de paroles tu n'échapperas pas à la faute ! Il en est de même dans l'abondance des écrits !

Où voulez-vous trouver la juridiction en ces temps odieux ?

Si vous savez lire, reportez-vous donc à Saint Jean, c. XX :

- V/ 22 Ayant dit ces mots, Il souffla sur eux, et leur dit : Recevez le Saint-Esprit.

-V/ 23 Les péchés seront remis à ceux à qui vous les remettrez, et ils seront retenus à ceux à qui vous les retiendrez.

Depuis plusieurs siècles, dans l'Église il faut juridiction pour absoudre; mais aujourd'hui le prêtre ou l'évêque, en l'absence de hiérarchie, par le pouvoir d'ordre, absout validement.

Ne gribouillons pas tant et prions un peu plus pour que nos intelligences soient éclairées et comprennent ce qui est élémentaire.

de stercore

Citation :

C'est pour ça qu'il faut le plus fréquemment possible exercer la contrition parfaite, et en faire l'acte.

La méthode Coué, donc.

Non Credo: Grâce de la pénitence.

Citation :

In multiloquio non effugies peccato. Dans l'abondance de paroles tu n'échapperas pas à la faute ! Il en est de même dans l'abondance des écrits !

Oui, vous avez raison mon cher. Merci de me le rappeller.

Et je vous prie de croire que je ne gratte pas de l'écran pour me la péter, mais bien pour pousser au fond le raisonnement, car, vous le demandez vous-même clairement:

Citation :

Où voulez-vous trouver la juridiction en ces temps odieux ?

Et voilà la vraie question qu'il faut résoudre. Car je ne satisfais pas du on fait comme si.

On ne peut pas. On ne peut pas se foutre le feu et dire on fait comme si ça crame pas.

Je plaisante, je sais c'est apparement impie, mais un bon Spirago nous apprend cela tranquillement...Je parle de la Contrition Parfaite.

Je sais aussi qu'en face on prend un air docte de Fin du Monde pour énoncer des vérités de base. Mais si je vous blesse pardonnez moi, Vous nous avez dit venir de la Secte...

Citation :

Grâce de la pénitence.

c'est bien ce que je dis...Methode Coué. Mais c'est aussi la seule méthode pour ceux qui refusent TOUS les Sacrements alors qu'il y en a encore de valides. Je comprends. Illusoire et dangereux, mais logique pour certains.

J'ai un cousin Protestant (par alliance, rassurez vous), qui pratique de la même manière...Direct branché sur un "dieu", mais lui a fait son nid en dehors de l'Eglise Catholique.

Coup bas, Credo, coup bas.

Rosalmonte a écrit:

Arrêtez votre char, Ben Hur!

Vous savez pertinament que j'avoue lorsque je me trompe ou fais fausse route.

Pluchon n'a de cesse de mettre en lien, et c'est très bien, les ocurrences ou je disais autre chose que maintrenant, les yeux s'ouvrant peu à peu.

Vous par contre, vous n'acceptez pas même une nanoseconde d'essayer d'envisager un autre point de vue que le vôtre.

Mais je suis sûr que ça viendra, par la force des choses. On a un peu le même parcours.

Pas vraiment non !!
Et en l'occurence il ne s'agit pas de point de vue mais de vérité. Et même de bon sens.

Faire reposer son salut sur la contrition parfaite, ou la confession à l'article de la mort revient à du suicide.

La contrition parfaite, qui convient parfaitement entre plusieurs confessions régulière, pour une faute non confessée. Et ce afin de palier au risque d'une mort subite sans avoir pu confesser cette faute.

C'est un leurre de fonctionner de façon régulière et pour plusieurs fautes un pardon uniquement sur la contrition parfaite. de même que de penser que cela serait gage (comme je l'ai déjà entendu par ailleurs) de plus de piété et de repentir. Je vois déjà venir l'idée selon laquelle les "coute que coute" ne peuvent vivre sans avoir la confession tout les dimanches.

Mais en des temps si dur cela relève de l'orgueil de se penser suffisamment costaud pour ne s'appuyer que sur cette contrition parfaite.
Cela est tout juste bon pour des personnes parfaitement aguerries à la vie spirituelle. Pareils propos vous ont fait plaisir il fut un temps hélas il ne s'adressait pas à vous qui êtes un converti récent.

Sans compter l'oubli qui n'est compensé que par le sacrement de pénitence.

Les japonnais sont dans un cas bien précis qui n'est pas le vôtre. Surtout vous le suisse, qui avait ce qu'il vous faut

Tiens, salut NM!

Pas mal, vos piges. Je viens de lire votre post très...long.

Des lacunes, quand même.

On y reviendra, dès que tout votre fiel sera extrait, et que nous pourrons parler calmement.

Citation :

Coup bas, Credo, coup bas.

Pas du tout et je vous le promets!!!!

Mais ça fend le coeur de voir certaines âmes apparemment sincères se prendre la tête sur la Lettre et zapper l'Esprit! Je le dis, je le maintiens.

J'aurai sûrement droit au tombereau d'insultes et de sous-entendus nauséabonds en face, mais je le maintiens.

En tant que Catholique je révère le Cathéchisme du Grand Concile de Trente.

Demande-t-on à appliquer un règlement d'une société en ordre lors d'une période de Chaos?

Prenons un exemple "débile" de prime abord:

Demande-t-on l'application du réglement qui dit de traverser normalement une route, en rang, 2 par 2, en se tenant la main et sur un passage clouté alors que la route n'existe plus, qu'elle est continuellement pilonnée au 81?

Non! On gicle en rampant de son trou et on saute en face tant bien que mal, car la mission est d'aller en face coûte que coûte....Mais on traverse quand même! On ne reste pas bloqué sous la miraille parce qu'un règlement de cours de caserne le spécifie en temps de paix. On s'adapte!

Et si un passeur ennemi (NOM) nous tend la main, on refuse! Mais si un passeur légitime mais sans hiérarchie en ce temps de pilonnage chaotique, sans ordre de mission, à l'uniforme déchiré, vient nous aider à traverser...Va-t-on refuser son aide et lui prendre la tête afin de savoir de quelle Ecole d'Officiers il est issu, son rang de sorti, de quel état-major il tient ses ordres? S'il a mission de faire traverser? NON! Il est du bon camp, il a été formé pour...Donc on s'en sert pour aller en face. C'est tout.

C'est mon point de vue. C'est puéril, c'est débile, c'est tout ce que vous voudrez, ça fera marrer la smala en face, mais il faut bien employer d'autres moyens puérils pour faire comprendre "gentiment" les choses non?

Question de logique ET de Charité.

Rosalmonte dixit :

Citation :

On y reviendra, dès que tout votre fiel sera extrait, et que nous pourrons parler calmement.

Comediente !

Ante, NM, ante.

Bonne nuit à vous.

Pour ce qui est de l'italien, je donne raison à Rosalmonte (une fois n'est pas coutume) : là au moins il est compétent !

Et ça change de l'incompétence habituelle du personnage...

Si on en croit l'éminent docteur en droit canon le confession ne serait donc qu'une obligation aux cas où l'on aurait sur la conscience des péchés mortels.

Heureux droit canon qui nous permet, contre l'exhortation de l'Eglise sur les bienfaits de la confession, d'éviter d'aller chercher un abbé pour effectuer cet acte salutaire. Acte qui est autant vertueux pour des péchés véniels (au moins un) que pour mille crimes mortels.

A se demander si les sacrements sont pour la plus grande gloire de Dieu ou pour la plus grande gloire du droit canon (sic).

Quand à la Charité, avant de l'agiter à tout va il serait bon d'en connaitre le principe premier. Je laisse à ces personnes le soin de chercher de quoi il s'agit.

Sous la plume du Bienheureux Jourdain de Saxe, nous lisons qu'initialement la plupart des "Frères Prêcheurs" se confessaient deux fois par jour. Ces fils de Saint Dominique voulaient profiter au maximum des grâces sacramentelles. Il est vrai que l'Ordre dominicain avait une forte proportion de prêtres ce qui facilitait cette pratique louable.

Notons également que, les conditions ordinaires pour gagner les indulgences plénières, si importantes pour les fidèles et encore plus pour les Saintes Âmes, nécessitent la confession 8 jours avant ou 8 jours après. Les difficultés pou avoir un prêtre ne doivent pas nous dispenser de recourir fréquemment à ce remède précieux, "l'Absolution".

Aujourd'hui, rechercher un confesseur, prêtre ou évêque, qui est la juridiction pour absoudre, c'est une idiotie inqualifiable.

de stercore